Depuis très longtemps j’écris, j’écris mes réflexions, j’écris des textes sur des sujets touchant à tous les domaines de vie. Ces textes je les garde généralement pour moi, j’ai décidé de vous les partager car je me dis que toutes ces réflexions peuvent aussi vous aider dans votre cheminement.
C’est avec beaucoup d’émotion que j’entame ce dialogue avec toi cher lecteur. Dialogue car cette rubrique ne se veut pas à sens unique. Chaque cailloux que je vais te lancer, tu peux le rattraper et y répondre en toi-même, dans un face à face intime entre toi et Toi. Soit avec toute personne de ton choix qui peut accueillir avec bienveillance et respect ce qui se remue, veut sortir, veux se transmuter, veut grandir.
Je vous partage un peu de moi, afin de faire connaissance, je suis un accompagnant utilisant le processus de coaching notamment, pour vous guider vers vous-même et une vie plus en accord avec vos aspirations profondes. Une des qualités demandée aux coachs est l’intégrité. Aie !!! Et oui car intégrité vis-à-vis de soi même est bien sur compris dans le lot. Cet aspect oh combien difficile mais tellement riche de ce parcours, je l’appellerais « Au secours, je ne peux plus faire l’autruche ». Et donc à chaque rdv, à chaque questionnement que je lance, je me dois d’y répondre également et d’être au clair avec moi-même.
J’ai eu récemment une discussion avec une connaissance qui m’a bouleversé et amenée à un questionnement délicat mais pourtant approprié lorsqu’on approche de certaine tranche d’âge. Celle ci me dit ces mots « c’est finit pour moi, je dois renoncer à mon combat, à mon rêve » je ne rentre pas dans les détails pour préserver la confidentialité. Mais cette personne était amenée à renoncer à quelque chose de très important pour elle. Le choc pour elle. Pour moi une nuit d’insomnies. Car en dehors de l’empathie et tout l’amour que j’ai pour cette personne, la coach en moi a pointée le bout de son nez pour venir ajouter son grain de sel. Lorsque j’ai étudié le processus de coaching, je me souviens avoir éprouvé une grande colère lorsque j’ai entendu ces mots : « de 40 à 50 ans, nous arrivons dans une phase où c’est le moment où l’on renonce définitivement à ses rêves d’enfants ». QUOI, renoncer à ses rêves d’enfants !! JAMAIS ! La rebelle à pris la tête de l’équipe. (J’appel l’équipe les différentes aspects de moi qui se confrontent, s’entraident ou se succèdent suivant les circonstances et les besoins).
J’ai pourtant beaucoup réfléchis depuis à cette question et beaucoup interrogé autour de moi.
Voici deux réflexions que je vous propose sur ce thème :
1. Je vous propose de faire le récapitulatif de vos rêves d’enfants, de voir ceux qui ont aboutit et si cela vous a épanouit. De Voir ceux auxquelles vous vous accrochez par habitude ? Peut être ceux-ci sont ils obsolètes ? Quel sont mes rêves MAINTENANT ? Sont-ils atteignables et que puis-je faire de concret pour les réaliser ?
2. Est-ce que renoncer à un rêve non aboutit, ne peut il pas être extrêmement libérateur ?
Lors de discussions, questionnements, plusieurs personnes m’ont révélés que le fait d’abandonner un rêve qui pourtant avait été extrêmement important et vital à leurs yeux, au point de devenir un combat de tous les jours, c'est-à-dire un rêve où l’enjeu était une condition importante de bonheur, avait été libérateur et salvateur. Ils m’ont confiés presque tous avec les mêmes mots : « c’était comme un énorme poids d’attente, d’espoir déçu, de souffrance que je déposait enfin ! » je vais pouvoir remplacer cette énorme attente et souffrance par autre chose. Parfois la délivrance vient de l’extérieur, mais elle peut aussi venir de l’intérieur, d’une décision que l’on prend.
Alors vous qu’en pensez vous ? Y a-t-il certains rêves, certaines attentes douloureuses qui vous empêchent de vivre et de réaliser autre chose ?? Quel bénéfice avez-vous lorsque vous vous accrochez à des rêves inatteignables ou obsolètes ? Que se passerait-il si vous les laissiez partir ? Que pourriez-vous accomplir ? Que pourriez-vous vivre ?
Je vous souhaite une belle réflexion, à très bientôt
Avec tout mon amour,
Ann